Le directeur du Centre de formation professionnelle Naaba Boulga de Sourgoubila a eu le mardi 15 octobre 2024 un tête-à-tête avec les apprenants et leurs parents. Il s’agissait de partager un certain d’informations mais aussi de décliner la vision de cette structure qui se positionne comme un rempart contre le chômage
Si Abdoul Rahim Bonkoungou, Emmanuel Kaboré, Margueritte Kaboré, Pélagie Nakelse pour ne citer que ceux-là mettent le pied pour la première fois au Centre de formation professionnelle Naaba Boulga, Issouf Sanfo, Zarata Kaboré, Sandrine et Abdoul Rachid pour ne citer que ces apprenants sont des habitués dudit Centre, car en deuxième année. Accompagnés de leurs parents, ces élèves ont échangé avec le directeur et son équipe.
Le Centre qui s’est fixé pour objectif l’autonomisation économique de la femme et des jeunes, accueille pour cette année scolaire 42 apprenants toute filière confondue. Il s’agit de la coupe-couture, de la soudure et du tissage de pagne traditionnel. Le CFP Naaba Boulga de Sourgoubila veut jouer sa partition dans la résolution de la question de l’employabilité dans notre pays en ciblant les femmes et les jeunes, deux couches essentielles au développement de tout pays. C’est pourquoi, les portes de cette structure sont ouvertes à quiconque désirant apprendre quelque chose de ces dix doigts.
Créer en 2011 par ADC-Delwendé, le CFP Naaba Boulga de Sourgoubila s’évertue à mettre à la disposition de tous le savoir-faire et le savoir-être. Soucieux du devenir des jeunes, les apprenants bénéfices d’un appui à l’insertion professionnelle à la fin de leur formation pratique. Cela passe par l’accompagnement des apprenants à s’installer dans leur propre atelier. Ceux qui n’ont pas les moyens aux dires du premier responsable, Jean-Baptiste Kaboré, sont accueilli dans un atelier communautaire où ils font de la prestation jusqu’à la mobilisation de la somme nécessaire pour s’acheter leur propre équipement d’installation professionnelle. En dépit de l’insuffisance de matériels d’apprentissage surtout en coupe couture, avec 5 machines pour une trentaine d’apprenants, le Centre comme une dingue refuse de céder et reste un rempart contre le chômage car ayant fait sienne cette maxime, « les racines de l’éducation sont amères mais ces fruits sont doux ».
Camille Baki


